PROGRAMME MANGA & BD
Devenez les auteurs de demain

VOCATIONS
Eurasiam renouvelle les études artistiques. A la suite des évolutions sociales, économiques et culturelles qui ont marqué les vingt dernières années, il n’est plus possible de penser le créatif comme un individu isolé, mû uniquement par son seul imaginaire.
La pratique artistique doit désormais s’inscrire dans un monde internationalisé. A Eurasiam nous pensons que le créateur organise son activité comme un espace d’échanges et de confrontations intellectuelles et culturelles. Les formations artistiques doivent aujourd’hui être profondément remaniées pour être axées sur une connaissance approfondie et renouvelée des cultures et de la communication.
A ce titre trois principes conduisent notre action :
Inscrire la créativité dans un contexte international
Aujourd’hui, l’activité artistique ne peut plus être envisagée comme un domaine étranger à toute donnée économique et sociale. Contrairement aux différentes formations, nous pensons qu’il convient d’inscrire l’audace graphique, la créativité et la capacité à transmettre dans le cadre de l’internationalisation des échanges, des biens et des personnes.
Il faut désormais être en dialogue avec son monde et les autres. Le créatif n’a plus de territoire, il se doit d’être – comme toutes les autres professions – mobile, attentif et à l’écoute des changements.
Créativité et management
Axé sur l’international et l’ouverture aux mondes asiatiques, Eurasiam se caractérise également par le niveau de sa pédagogie et de ses professeurs : dessinateurs de mangas – japonais dans le cadre de Master Class ou européens -, professionnels de la communication… Il ne s’agit nullement de former uniquement de nouveaux créatifs, mais bien des relais culturels, des leaders capables d’innover, de manager et d’inscrire leurs activités dans un contexte international.
Ce programme est, d’ailleurs, conçu en partenariat avec celui de formation sur le management japonais, et vous permet d’adjoindre à votre formation artistique les compétences propres à la direction d’équipes, d’entreprises ou de management de projet.
Former aux métiers des Arts et des échanges culturels
Les innovations technologiques et les évolutions du marché du travail ont profondément modifié la profession des créateurs. Les distinctions entre opérateurs, concepteurs et directeurs artistiques ont été bouleversées. Il convient désormais d’être polyvalent, capable aussi bien de dessiner que de diriger une équipe, de conceptualiser que d’être capable de mener à bien un projet commercial, d’innover que de structurer une entreprise culturelle. L’apprentissage doit être aujourd’hui multiforme et permettre une large mobilité professionnelle.
Si notre ambition est d’être le premier vivier de mangakas européens, notre enseignement a également pour objectif de former des cadres de l’édition, du management d’entreprise, de la critique culturelle et de la communication. Parce que l’activité professionnelle est un parcours d’un demi-siècle dans un monde en perpétuel changement, nous nous devons de préparer des managers du secteur culturel polyvalents et opérationnels en Europe comme à l’étranger.
Participer à Eurasiam, c’est faire le choix d’inscrire son talent dans un cadre international et accepter d’être un acteur des relations entre l’Europe et l’Asie des vingt prochaines années.
POURQUOI DEVENIR AUTEUR DE MANGA – BD ?
Le marché de l’édition
L’édition offrent de nombreuses perspectives professionnelles, car il ne s’agit pas d’un secteur économique marginal. Souvent oubliée, la culture est un important secteur économique. Avec plus de 60 milliards d’euros, elle contribue sept fois plus au PIB de la France que l’automobile !
Puissance économique
Réalité également méconnue, l’industrie du livre est le 1er producteur de contenus culturels en France. Bien avant le cinéma ou la musique. Plus de 400 millions de livres ont été vendus en 2020. L’édition pèse pour presque 3 milliards d’euros dans l’économie nationale. Si on y adjoint l’ensemble des industries graphiques, le secteur représente 7 milliards d’euros, soit deux fois le secteur des télécommunications, ou quatre fois celui de la chimie.
Ce sont près de 80 000 emplois qui sont aujourd’hui directement liés au livre en France.
Marché en forte évolution
Le secteur connait une croissance continue depuis l’an 2000. Le nombre de livres publiés annuellement a doublé, passant de 40.000 à plus de 80.000. Le nombre de livres est passé de 350 à 780 millions d’exemplaires vendues annuellement, soit une progression du chiffre d’affaires de plus de 300 millions d’euros.
Chiffre d'affaires de 7 milliards d'euros
1er secteur culturel
700 millions d'euros à l'exportation
Le marché de la BD & Manga
Travailler dans le secteur de la BD et du manga, c’est en fait s’inscrire dans un secteur économique ayant un vaste registre de professions et de perspectives économiques.
Marché à forts potentiels
Au sein de l’édition, la BD et le manga représente près de 16% des livres vendus. D’après le cabinet GFK, plus de 50 millions d’albums ont été vendus en 2019 en France, représentant un chiffre d’affaires de plus de 550 millions d’euros ; soit autant que les livres scolaires.
Les mangas représentant 40% du chiffre d’affaires et plus de la moitié des albums vendus. Le manga est donc loin d’être une quantité négligeable ou un effet de mode, et ses évolutions méritent d’être étudiées tant il est vrai qu’elles constituent un secteur majeur au sein du marché de la bande dessinée française et de la culture en générale.
Marché du manga en pleine croissance
Le marché de la BD et du manga se caractérise par son extrême dynamisme. Il a la particularité de ne pas avoir connu les contrecoups de la crise de 2008. Alors que l’on comptait à peine plus de 1.500 sorties en 2000, ce chiffre a été multiplié par 4 (plus de 5.500 !), soit une croissance de 300%.
Les chiffres pour le manga sont encore plus spectaculaires. Entre 2000 et 2019, le nombre de nouveautés annuelles en manga a été multiplié par 12. Les quatre plus grands groupes d’édition (Média-Participations, Delcourt, Glénat et Flammarion) sont tous activement présents. Autre force du secteur manga de plus en plus étoffé, il offre, en outre, la possibilité à de nouveaux éditeurs de s’implanter et de réussir : Pika, Tonkam, Ki-oon, Kurokawa, Kazé, Bamboo…
(source livre hebdo)
Etre auteur de Mangas
Contrairement à un préjuge tenace, être auteur de BD ou de mangas n’est nullement une vie de « bohème ». C’est bien au contraire une profession indépendante à part entière, aux revenus non-négligeables, et avec différents avantages sociaux
Une profession reconnue
Etre auteur n’est pas seulement une vocation, appelant sacrifices et abnégation. Depuis 1959, sous l’impulsion du Ministre André Malraux, il s’agit d’une activité professionnelle reconnue comme telle, permettant d’obtenir les différents droits sociaux (sécurité sociale et retraite…, et même le chômage).
En vue de soutenir la création artistique, l’Etat accorde de nombreux avantages aux auteurs. Les charges sociales y sont nettement moindres, puisqu’elles n’atteignent que 8% du salaire, et le régime fiscal y est particulièrement favorable. Au final, les auteurs de BD ou de manga ont globalement les mêmes droits sociaux pour un coût nettement moindre que les autres salariés.
Aux revenus non négligeables
Contrairement à une idée répandue, les auteurs de BD- manga ne sont pas non plus totalement dépendants de la réussite ou non de la vente de leur ouvrage. Dans la plupart des cas, ils sont rémunérés, par avance, lors de la remise d’une planche. De fait, bien avant la fin de l’ouvrage et sa mise en vente, ils touchent une partie de leurs droits d’auteurs et peuvent ainsi avancer dans leur travail tout en étant rémunérés. Et si les ventes n’atteignent pas les sommes escomptées, l’auteur n’aura nullement l’obligation de rembourser les avances sur droits d’auteurs qui auraient été trop perçues. Les sommes obtenues sont ainsi définitivement acquises.
Le tarif moyen d’achat d’une planche est de 400euros, soit pour un livre de 48pages, un revenu escompté d’au moins 20.000euros.
D’après un Rapport parlementaire, le salaire moyen d’un auteur de pres 3.000euros par mois; auxquels il faut ajouter les travaux subsidiaires qu’accomplissent les auteurs : dessins publicitaires, enseignements…
Alors que 82% de salariés non cadres du privé en France gagnent le SMIC ou légèrement plus, il est aisé de comprendre que les auteurs de bande-dessinée sont nettement au-dessus de ce chiffre, et donc ne constituent nullement un groupe de marginaux, vivant au jour le jour. Dans tous les cas les revenus sont supérieurs à ceux des étudiants sortis d’écoles de Beaux-Arts ou d’écoles prestigieuses.
Apprendre à Oser
Un dernier stéréotype tenace est celui de l’inspiration. Pourquoi faudrait-il se former puisque le travail artistique serait le résultat de l’inspiration de l’auteur ? Tout simplement parce que l’inspiration (en tout cas telle que perçue traditionnellement) n’existe pas. La réalisation d’un manga ou d’une bande-dessinée, constitue des heures de travaux préparation, de réflexions, d’échanges, de documents jetés… Les idées originales ne sortent pas comme par magie. Elles proviennent d’une élaboration continue et progressive… un travail incessant de questionnements, de remises en cause, de complexifications… qu’il faut avoir appris et maîtrisé
Acquérir des expériences
Regarder un auteur travailler, c‘est abandonner cet imaginaire de l’inspiration, pour regarder une méthodologie de travail rigoureuse. L’apprentissage sert à faire partager des expériences, des manières d’élaborer un nouveau concept… Créer, c’est avant tout se dépasser, aller plus loin que ses habitudes, que ses centres d’intérêts ou son environnement.
A Eurasiam, la conduite de projets est justement là pour apprendre à se connaitre, et se donner les outils pour se dépasser. Les enseignements théoriques ou d’analyses sont là pour apprendre ce travail de saisi et de dépassement. L’enseignement ne bride pas, il inculque une culture du dépassement de soi.
Se former pour découvrir et agir
La formation a in pour objectif de conduire l’étudiant vers une ouverture culturelle et intellectuelle. L’auteur de BD-manga ne peut raconter que des histoires se passant dans son environnement. Il doit dépasser son monde, et chercher à découvrir d’autres modes de vie, d’autres mondes possibles. Il doit être à l’écoute des faits divers, des évènements les plus importants comme les plus anodins. A ce titre à Eurasiam il apprendra à s’ouvrir, à découvrir, à être curieux, ou tout simplement à apprendre à apprendre, car il s ‘agit d’un processus continu, quotidien et sans fin.
Cette ouverture au monde c’est aussi l’acquisition d’une interdisciplinarité, permettant d’être mobile et pluriactif. Le métier d’auteur connait plusieurs phases, des ruptures, des remises en cause etc… . Durant ces moments les auteurs vont s’essayer ou compléter leurs activités par d’autres (enseignement, publicité, création informatique..). Notre programme a pour enjeu de favoriser cette interdisciplinarité et cette capacité des étudiants à se mouvoir professionnellement dans un monde en perpétuel changement.
Quelle profession préparée ?
Intégrer Eurasiam, c’est faire le choix d’inscrire son talent dans un cadre international et de devenir un acteur central des relations entre l’Europe, l’Asie et l’Amérique
PROFESSIONS ARTISTIQUES ET DE LA COMMUNICATION VISUELLE
Directeur artistique : Concevoir l’identité et diriger la création graphique d’un journal, d’un message publicitaire, d’un site web, d’un emballage… Encadrer les illustrateurs, graphistes, maquettistes.
Mangaka : Définir la trame scénaristique, réaliser la conception graphique (dessin, mise en page, colorisation…) de Mangas.
Concepteur Multimédia : Concevoir l’architecture et le design de sites Internet et de supports off-line (CDRom, DVD-Rom…). Graphiste / infographiste Définir et proposer les pistes graphiques répondant de manière pertinente à un projet éditorial ou à une action de communication…
Illustrateur : Réaliser des illustrationspour la presse, l’édition, la communication interne d’entreprises…
DE LA COMMUNICATION ET DU MANAGEMENT DE PROJETS CULTURELS
Chargé de relations publiques : Promouvoir et valoriser l’image d’une entreprise, d’une ville, d’un événement… auprès d’interlocuteurs extérieurs. Étudier le public visé (opinions, comportement…), évaluer l’impact, la notoriété de l’opération.
Chargé de projets d’édition : Superviser, participer à l’édition d’un ouvrage ou d’une collection, en assurer le suivi (ventes, promotions…).
Chargé d’évènementiel : Préparer et organiser des salons, rencontres et voyages professionnels, des programmations culturelles…
Chargé de mission tourisme culturel : Participer et concevoir des programmes touristiques. Rassembler l’information, éditer des guides ou des dépliants.
ILS ONT DEJA PUBLIE
Choix de quelques publications de nos anciens étudiants
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